Enfants maltraités et abusés: deux ex-membres de la secte OKC témoignent. #okcproces

Les enfants perdus.

Début janvier a commencé à Bruxelles au tribunal correctionnel le procès contre le belge Robert Spatz, leader de la secte OKC. Depuis 1972 le gourou auto-proclamé a attiré des centaines de disciples dans sa communauté reposant sur des règles de vie vaguement bouddhiste.

Trois générations plus tard les ravages humains sont énormes. Deux ex-membres témoignent d’un système d’endoctrinement, de manipulation et d’abus. “Le fil rouge de son enseignement était l’élimination de notre égo.” Le prévenu principal, Robert Spatz (71) doit répondre de plus de 170 chefs d’accusations , qui vont de la fraude sociale au faux en écriture en passant par la torture, l’enfermement et les abus sexuels sur mineurs.

L’ enquête de justice , qui a trainée 19 ans, met à nu le parcours égocentrique déconcertant d’un maître en manipulation.

Après un séjour en Inde, le réparateur de télévision a fondé la branche bruxelloise de Ogyen Kunzang Chöling (OKC), littéralement “le Domaine de la Claire Lumière”. Suivant les statuts c’était un centre d’études et d’expériences Nyingmapa, la plus ancienne de 4 traditions bouddhistes tibétaines les plus importantes. Au centre de la doctrine sont la quête de la pureté intérieure et le rejet du matérialisme. Spatz, qui se fait appeler Lama Kunzang, n’a pas suivi de très près ses propres principes éclairés.

 

OKC était plutôt ‘un réseau d’entreprises commerciales à Bruxelles: un centre de yoga et de séminaires, un magasin de produits bio Le Paradoxe à la chaussée d’Ixelles et un restaurant végétarien la Tsampa à la rue de Livourne. Ses disciples y travaillaient jour et nuit, en échange de la nourriture et du logement. Les bénéfices servait à l’achat personnel de yacht, des voitures et des villas en Espagne, au Portugal, Tahiti et la Côte d’Azur. Pour la communauté, il a acheté en France “Chateau de Soleils”, un château délabré à Castellane, Alpes-de-Haute-Provence.

C’est là que commence l’histoire de Sophie Peten (38) et Ben Borges (35), qui y ont passé la majeure partie de leur enfance.

Peten: Mes parents étaient de fidèles visiteurs des séminaires à Bruxelles. Ils trouvaient en Spatz un enseignants charismatique avec une vision différente sur la vie et la société. Peu à peu, il a commencé à les enjouer. Il a proposé à ma mère un emploi à la Tsampa. Lorsque cela a été moins bien dans leur mariage, il a conseillé mon père de se ressourcer pendant quelques mois en Inde. Peu de temps après son départ ma mère, mon frère et moi avons déménagé de notre maison à Tervuren vers un petit appartement dans le centre OKC au-dessus du restaurant. Ma mère travaillait constamment. Elle a mis mon éducation dans les mains des autres adultes, mais ils n’étaient pas les personnalités les plus stables.

En janvier 1985 Spatz a organisé un séminaire à Château de Soleils. Ce fut une révélation. D’un appartement dans les Bruxelles gris, pleins d’adultes hystériques vers un petit paradis dans les montagnes! Spatz ainsi que les enfants déjà sur place m’ont conseillé de rester. Bien sûr, j’ai dis oui. Quelques jours plus tard, ma mère est retourné à Bruxelles, sans moi. Il est absurde qu’un enfant de sept ans peut faire de tels choix. Je me souviens de courir derrière sa voiture, parce que je me suis soudain rendu compte de l’étendue de ma décision. Un an plus tard mon petit frère de 5 ans venait dans les mêmes circonstances.

 

Durant l’été 1979, la jeune fille portugaise Catarina de 16 ans a atterri à Castellane. La fille enfuie de sa maison à un jeune âge, a été immédiatement séduit par l’utopie d’une communauté bouddhiste. Elle a fait la connaissance d’un jeune Portugais et a déménagé à Bruxelles pour y travailler dans le réseau OKC. Quelques mois plus tard, elle était enceinte.

Borges: ma naissance a créé des tensions au sein de la petite communauté. Spatz nous a renvoyé en France. Comme j’était un enfant craintif ma mère a reçue l’autorisation exceptionnelle de pouvoir rester avec moi. Cela n’a vraiment pas été apprécié par les autres qui étaient obligés de se défaire de leurs enfants. A la fin elle n’a pas résisté à la pression du groupe et en 1986 elle est repartie à Bruxelles.

Vos parents ne pouvaient venir vous visiter qu’une fois par an. Pourquoi deviez vous vivre séparément?

Borges: Spatz considérait les parents comme des être imparfaits par nature. Il croyait qu’ils empoisonneraient leurs enfants au niveau génétique. Il fallait donc créer une distance physique et mentale pour nous “désintoxiquer”. Il les humiliaient en notre présence tandis qu’il nous encensaient. Il disait que nous faisions partie d’une élite. Nous étions destinés à un avenir exceptionnel. Je me sentait en tant qu’enfant supérieur par rapport à ces pauvres gens imparfaits. A 8 ans j’ai remplacé ma mère par celle d’un autre. J’ai oublié à quoi elle ressemblait.

Peten: J’ai longtemps eu honte de la mienne. Je ne la voulait plus. Elle ne correspondait pas à l’image idéale que j’avais d’un adulte: une personne pure et sur-intelligente. Je me demandait même si je ne pouvait pas avoir une autre mère.

 

Est ce que la vie dans un château en France était aussi idyllique que cela puisse paraitre?

Peten: Le château était tout à fait inadapté pour y héberger des enfants. Il n’y avait pas de chaises ou de tables, nous vivions pratiquement sur le sol. Nous avions peu de vêtements. Les premières années il n’y avait pas de chauffage ni d’eau chaude. En hiver la température descendait à -17. Il était interdit de mettre ses mains dans ses poches ou de mettre des gants. Nous avions des engelures aux pieds. Nous vivions des cultures de notre potager. En hiver, nous devions nous contenter de la farine d’avoine moisie ou de la soupe avec un bout de pain. Ou nous avions les excédents des magasins à Bruxelles, mais ils étaient souvent périmés. Les plus petits recevaient sur place l’éducation de base d’une institutrice diplômée, membre de la communauté.

L’enseignement secondaire se faisait par le CNED, un système français d’enseignement à distance. “Mais uniquement parce que c’était obligatoire,” explique Borges, “Spatz considérait l’éducation classique comme une absurdité. Il trouvait les travaux manuels plus utiles, peindre, cuire du pain, couper du bois, faire de la construction. Il y avait 4 éducateurs adultes mais en fait c´était les enfants qui s’occupaient de l’entretien de ce château en ruines.”

 

Peten: Nous nous levions tous les jours à 5 heures pour prier et apprendre par cœur des centaines de pages de textes sacrés tibétains. Nous étions éduqués du matin au soir, 7 jours sur 7, pendant toute l’année. Dans son règlement interne “La Règle d’Or de Soleils” Spatz définissait toutes les facettes de la vie journalière. Tous les disciples devaient la signer. Le fil rouge du Spatsizme était la destruction de l’égo. La souffrance y prenait une grande place. C’était un moyen de bruler du mauvais karma.

Borges: Les éducateurs nous élevaient avec des punitions. Ceux qui questionnaient leur autorité ou émettaient un avis étaient punis. C’était d’ailleurs très égoïste de développer une personnalité.

Peten: Tous les jours nous devions 108 fois tomber de tout notre long sur notre ventre et nous relever devant Spatz ou devant sa photo s’il était absent. Qui allait trop lentement ne recevait pas à manger le soir. Souvent on ne nous disait même pas pourquoi nous étions punis. Nous devions rester pieds nus dans la neige pendant une heure, nous recevions des coups de battons sur nos cuisses nues avec un chiffon dans la bouche dans la chambre de l’éducateur ou nous étions enfermés dans un sombre local à chaussures dans le château.

Parfois c’était tout le groupe qui était puni. Alors nous devions tous nous jeter au sol 108 fois au même rythme, à la moindre erreur notre groupe devait recommencer.

Borges: A mes 10 ans on m’a envoyé tout seul avec un sac de couchage dans la forêt à des kilomètres. Il y avait des sangliers sauvages. En hauteur. J’ai grimpé à un arbre et j’ai passé la nuit sur une branche.

Peten: Ou ils obligeaient un petit groupe de garçons à se lever pendant des mois à 4 heures du matin pour aller se laver dans une cascade dans la vallée. Même en hiver. Devenirs purs et durs, c’était la devise.

Une des 170 inculpations contre Roberts Spatz est l’abus sexuel.

Des 11 cas confirmés entre 1979 et 2016, 10 étaient sur mineurs. Une victime qui avait à l’époque 11 ans témoigne au tribunal comment Spatz commençait d’abord par lui partager des secrets ridicules pour tester si elle savait se taire. Dans une phase suivante elle déménageait avec sa mère dans son appartement privé dans le château pour cuisiner pour lui et faire son ménage. Spatz, hypocondriaque, qui souffre d’une peur extrême des maladies , les mettaient en confiance en leur parlant de ses vies passées et futures. Il prenait le contrôle physique et mental total, jusqu’au point de leur demander d’accomplir des actes sexuels sous le couvert de rituels religieux.

Borges: Il considérait le sexe comme un échange d’énergie. Par le contact physique, il pensait pouvoir prendre l’énergie de la jeune fille pour lui. La pénétration n’était pas nécessaire pour cela. Sa peur de la contamination était si présente qu’elle lui empêchait d’aller beaucoup plus loin. Il utilisait un Ðorđje (petit sceptre tibétain, ndlr), des petits fouets ou un instrument qui donnait des petits chocs électriques. Ceci est cohérent avec la théorie sadomasochiste de la souffrance. En transformant le plaisir sexuel en souffrance de l’énergie se libérait. Énergie qu’il prenait à sa victime.

Peten: Une des prévenues du procès était présente à quelques attouchements et y a même participé. Des témoins déclarent aussi qu’il y avait un inconnu qui observait d’un coin obscur dans une chambre.

Sophie, à un certain moment tu as aussi été choisie , mais un rhume t’as sauvée?

Peten: A un certain moment Spatz allait s’occuper de moi spécifiquement. J’avais à ce moment beaucoup de crises d’angoisses. Il voulait s’en occuper avec moi. Lors d’un voyage en groupe vers la Dordogne il m’a appelée à sa caravane. J’était justement grippée ce jour là. Apparemment son état hypocondriaque a fait que mon traitement spécial s’est arrêté là.

Comment avez vous découvert en tant adolescents votre propre sexualité dans u environnement si rude et fermé?

Peten: Nous étions incroyablement prudes. Une robe ne pouvait pas descendre 5 cm plus pas que les clavicules et une jupe pas plus haute que les chevilles. Les filles ne pouvaient pas dénouer leur cheveux . Nous nous épilions secrètement avec la flamme d’une bougie.

Borges: Il n’y avait pas de place pour l’amour ce qui est bizarre pour une communauté bouddhiste. Nous ne recevions jamais de bisous ou de câlins. Il n’y avait pas de contacts physiques ou de tendresse.

Peten: Nous apprenions l’amour dans les livres. Quand nous étions plus vieux nous pouvions aller en vacances à Bruxelles pour voir nos parents . C’est là que nous voyions pour la première fois un film ou que nous lisions des livres qui nous étaient interdits en France. La Bicyclette Blue (roman historique de Régine Deforges, où une jeune fille découvre l’amour pendant l’occupation en France, ndlr.) m’a ouvert les yeux. Q«Ainsi que “Au bonheur des dames” d’Emile Zola, à 14 ans je lisait sur des sentiments dont je n’avait jamais entendu parler.

L’une des caractéristiques d’une secte est l’omniprésence du chef spirituel. Était-ce le cas Robert Spatz?

Borges: Absolument! Nous croyions qu’il était omniprésent et omniscient. C’était vraiment ainsi puisque tout le monde venait tout lui raconter. Il était en fait un excellent acteur et manipulateur. Du haut de son trône il nous regardait littéralement de haut. Il jurait pouvoir lire nos pensées. Il nous inculquait que de terribles choses qui se passerait si nous osions remettre en question son autorité. De cette façon, nous avons développé une docilité incroyable. J’étais toujours paranoïaque. Après une mauvaise idée, je craignais d’être puni.

Peten: Sa photo était partout: dans toutes les chambres, dans la cuisine, même dans les salles de bains. Nous étions obligés de penser à lui immédiatement au réveil. Il pervertit les rituels bouddhistes en les reliant à son culte de la personnalité. Selon le profil du FBI un chef de secte est un pervers narcissique, il se considère comme exceptionnel ou d’une autre planète, il a la sagesse pour résoudre les problèmes mondiaux et il exige une loyauté totale de ses adeptes. Quand vous alliez quelque part avec lui vous ne pouviez jamais marcher à sa hauteur, mais toujours derrière lui en biais. Nous ne pouvions pas projeter notre ombre sur lui ni marcher sur son ombre. Nous ne pouvions jamais le regarder dans les yeux. Si nous lui donnions quelque chose il fallait le tenir au dessus de nos têtes afin de ne pas le contaminer avec nos microbes. Nous ne pouvions lui adresser la parole qu’avec la main ou un tissus devant la bouche.

En 1993 un groupe de 25 enfants, dont Ben, Sophie et sont frère, ont été déplacés du Château de Soleils vers le monastère de OKC à Mû, au Portugal. Les enfants y travaillaient journalièrement au restaurant, au temple et au centre de yoga. En même temps ils y étaient éduqués pour la fin du monde, qui d’après Spatz, était imminente.

“Nous n’avions pas de télévision, ni de radio , ni d’ordinateur et ne savions rien du monde extérieur,” dit Peten. “Il était notre seule source d’information et contrôlait tout cela. Il mélangeait toutes sortes de nouvelles avec ses propres fantaisies maladives. L’humanité allait périr du sida et les survivants allaient s’entre tuer.”

Borges: Spatz avait créé au Portugal une ambiance très violente. Les enfants s’y sont fait beaucoup de mal les uns aux autres, de toutes les manières possibles. Nous y étions éduqués dans une culture injuste, sexiste, machiste et misogyne.

Peten: Il nous apprenait a nous défendre avec un couteau et comment couper la langue ou le nez à quelqu’un. Il prenait les filles à part et nous racontait une vision ou nous serions toutes violées. Il insistait tout le temps que nous devions rester vierges, au cas contraire nous devrions quitter la communauté.Nous étions poussés à bout mentalement. A l’époque, nous étions dans un mode de survie très agressif. Quand des années plus tard je me suis inscrit dans un club d’arts martiaux à Bruxelles je faisais peur aux hommes. “Es-tu folle?” criaient ils. “Tu veux tuer quelqu’un? On n’est pas en guerre!” Je n’y comprenait rien.

Borges: Chaque enfant a reçu une formation en karaté. Nous avons pratiqué dans la neige, la pluie et le soleil. A chacun de nos anniversaires nous avions droit à la “moulinette” et on devait se battre tout à tour avec les 24 autres. Selon Spatz nous devions nous défendre contre le monde extérieur. Il mettait tous les soirs quelqu’un pour faire la garde avec un pistolet à air comprimé.

Le monastère Mu ressemblait à un camp d’entraînement militaire. Plutôt que de travailler tous ensemble contre lui, nous avons été manipulés et mis les uns contre les autres.

Peten: Quand les tensions étaient trop élevés, il organisait une fête avec des flots d’alcool pour détendre l’atmosphère. Tous les enfants entre 12 et 24 ans recevaient une grande coupe avec du Jack Daniels ou de la vodka. Chaque fois que Spatz criait “à la familia, a la nostra  » nous devions boire cul sec.

Cela durait toute la nuit. Le matin les adultes mettaient les enfants ivres morts dans un tracteur et les ont transportaient au dortoir.

Personne ne s’est jamais révolté?

Peten: C’était impensable. Tout le monde était libre de partir, mais pour aller où? La distance avec le monde réel été tout simplement trop grande.

Borges: C’est comme si tu étais né sur Mars et que quelqu’un te dit: “Voilà la planète terre. Tu peux aller y habiter.” En 1997 la première bombe a explosé. Pendant l’opération Soleil 130 agents belges et 300 agents français ont perquisitionnés dans les diverses communautés OKC. Robert Spatz et certains de ses acolytes ont passé six mois en prison.

Peten: Ce fut un choc énorme. En même temps, nous étions prêts parce Spatz nous avait toujours prédit que le monde extérieur ne nous attaquer.

Borges: La police pensait trouver de la drogues et des armes, mais ils ont étés accueillis avec du thé. Lors des interrogatoires ils ont reçus des dizaines de fois la même réponse: nous sommes heureux, OKC est un endroit agréable.

Plus tard une commission d’enquête en France a établi que OKC était une institution louable. Mais les conclusions de l’inspection au Château de Soleils étaient basées sur les déclarations des enfants endoctrinés. J’ai relu tous les témoignages de cette époque.Tout le monde déclarait exactement la même chose!

Quand avez vous soupçonné que quelque chose clochait dans OKC?

Peten: Après l’opération Soleil je suis allé travailler à Bruxelles. L’organisation y avait été durement touchée. Le nombre d’adeptes avait considérablement diminué, mais les entreprises ont dû continuer à fonctionner. Pendant huit ans, je travaillais 16 heures par jour pour 125 euros par mois. En même temps je découvrait la vie nocturne de Bruxelles. La confrontation entre ces deux mondes extrêmes m’a chamboulée. Tous les principes qui m’avaient été inculqués dès mon âge précoce, semblaient sans valeurs. Je n’avais aucune personnalité et devait toujours agir dans l’intérêt de l’autre. Je ne savais pas comment me comporter en public, comment marcher dans la rue, où regarder. Naïve et inconsciente des dangers dans le monde normal, j’était une proie facile pour toutes sortes de profiteurs.

Borges: J’ai vécu quelques mois avec ma grand-mère à Lisbonne, ai ouvert un restaurant végétarien en l’Algarve pour OKC et finalement je suis retourné à Bruxelles pour connaître ma mère, que je n’avais plus vu depuis huit ans. Les difficultés sociales étaient énormes: J’était incapable de parler avec personne de sujets comme la musique, la politique ou le sport. Prendre les transports en commun, acheter un billet ou d’ouvrir un compte bancaire: je ne savais pas faire ces choses là. Grâce à mon premier ordinateur et ma connexion Internet j’ai appris à connaître le monde réel.

Je commençais à m’intéresser beaucoup aux droits de l’homme et de l’activisme social. Je me suis aperçu que je ne pouvais continuer ma vie, que quand j’aurais fermé le chapitre OKC . J’ai cherché un avocat et j’ai contacté les anciens membres comme Sophie pour nous organiser contre Spatz. La réponse a été énorme. Des ex-disciples de tous les coins d’Europe étaient disposés à coopérer. L’état Belge se concentrait principalement sur la partie financière de l’enquête. Nous avons ajouté un dossier moeurs considérable, et avons réunis 21 parties civiles.

Robert Spatz suit le procès de l’Espagne suite à des problèmes de santé. Comment pensez-vous qu’il vive cette période?

Peten: Il se sent toujours intouchable. Un de ses trente disciples restants nous a dit qu’il est en bonne santé et donne encore des séminaires. Le procureur a indiqué lors de sa plaidoirie le grand risque que, aujourd’hui, il peut abuser des enfants en Espagne.

Borges: Il essaie de manipuler le procès, comme d’habitude. Il fait payer ses avocats couteux par ses victimes, c’est à dire la communauté OKC. Je peux juste espérer que justice soit faite. Il faut stopper Robert Spatz.

Une interview signé TVS

Source NL

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